Jour 3 : Quebec, froid devant
Petit-déjeuner nord-américain
Dégustation d'un authentique petit-déjeuner nord-américain chez Eggsquis, un régal matinal.
Visite de Québec
Exploration des principaux sites touristiques de Québec et premiers achats souvenirs.

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Poutine chez Ashton
Incontournable dégustation d'une délicieuse poutine chez Ashton, un classique québécois.

ashtonrestaurants.ca

Ashton | Frais. Vrai.

Ashton. Frais. Vrai. 23 succursales servent la meilleure poutine et un menu complet fait d'ingrédients de première qualité.

Jour 3 détail : Découverte culinaire et québécoise
Salut tout le monde ! Aujourd’hui, on vous embarque pour une journée bien remplie au Québec avec notre groupe de 5 BTS ! Brunch gourmand, énigmes et Poutine au programme… Ça promet ! Allez, c’est parti !
Ce matin, on change les habitudes non seulement, on prend le bus québécois, mais en plus, on file chez Eggsquis, une chaîne québécoise emblématique du brunch ! Créée dans les années 1990, elle est devenue un incontournable pour les amateurs de petits-déjeuners copieux. On a hâte de tester leurs spécialités et de bien commencer la journée !
En route, on admire les rues bordées de maisons typiques avec leurs balcons en fer forgé et leurs escaliers extérieurs, une caractéristique unique de l’architecture québécoise, pensée à l’époque pour économiser de l’espace et faciliter l’accès en hiver malgré la neige abondante. Mélinda veut investir dans une maison au Canada, elles sont tellement grandes qu'elle est presque prêt à bouger de Picardie ;-)
10h30 On sort du bus, il fait froid, très froid, extrêmement froid 5 min dehors, c'est comme être au congélateur… (-15° en ressenti... et bien, on le sent bien... ) Mais ça y est, devant nous, une avalanche de pancake moelleux, des œufs bénédictine nappés d’une sauce hollandaise onctueuse, du bacon et bien sûr, du sirop d’érable, ce trésor doré du Québec (dont nous découvrirons l'origine demain) . Mais avant de se régaler, un petit point culture !
Le brunch est une tradition nord-américaine qui remonte à la fin du 19ᵉ siècle et qui s’est popularisée au Canada dans les années 1930. Il est devenu un véritable art de vivre au Québec, où l’on trouve une grande variété de plats mêlant influences françaises, britanniques et autochtones. Nous mangeons tellement que nous avons du mal à repartir. Quoi remanger aujourd'hui ? Non, Madame Qu'est ce que vous dites…
12h00 Direction l’Office du tourisme pour une chasse aux énigmes qui nous plonge dans l’histoire du fleuve Saint-Laurent et son rôle essentiel dans la vie des Québécois. À travers un parcours semé d’indices, on découvre comment l’eau, la neige et la glace ont façonné la ville au fil des siècles. Nous avons aussi l'occasion de profiter pour faire les boutiques et acheter nos premiers souvenirs.
Dès le départ, le Château Frontenac nous offre une vue imprenable sur le fleuve Saint-Laurent, cette immense voie navigable qui relie l’Atlantique aux Grands Lacs. C’est grâce à lui que Samuel de Champlain a pu fonder Québec en 1608, en installant son poste de traite au bord de l’eau. À l’époque, le fleuve était la seule véritable « autoroute » reliant les différentes colonies, facilitant le commerce et les échanges avec les Premières Nations.
En descendant vers la Place Royale, on imagine les premiers navires accostant dans un port gelé en hiver. Les colons devaient s’adapter aux conditions extrêmes : le Saint-Laurent se recouvrait d’une épaisse couche de glace, isolant Québec pendant plusieurs mois (d'ailleurs, c'est actuellement le cas, il est tout gelé, nous avons du mal a distingué la terre de l'eau.). Certains habitants se déplaçaient alors en traîneaux à chiens ou en raquettes, des techniques empruntées aux peuples autochtones.
Un peu plus loin, la Fresque des Québécois illustre ces hivers rigoureux et l’omniprésence de l’eau dans la vie quotidienne. On y aperçoit des scènes de navigation, des pêcheurs sur la glace, et même des batailles contre les crues printanières. Ce fleuve n’était pas seulement une voie de transport, mais aussi une ressource vitale pour la pêche, notamment la pêche blanche, encore pratiquée aujourd’hui sur la glace.
Nous poursuivons notre périple vers la Place des Armes, autrefois un lieu stratégique pour protéger le port. En hiver, les soldats de la Nouvelle-France devaient composer avec les tempêtes de neige, rendant la défense de la ville encore plus difficile. Les navires anglais attendaient parfois le dégel pour attaquer, profitant des brèches dans les murailles de glaces naturelles.
Pour rejoindre la Terrasse Dufferin, nous descendons les Escaliers Casse-Cou, qui portent bien leur nom en hiver ! Sous nos pieds, la neige s’accumule et rend la descente sportive. En plus, on nous demande de compter les marches… Compter, descendre ne pas tomber… Trop d'information personne n'a la bonne réponse à l'arrivée. Ces escaliers ont toujours été un passage important entre la Haute et la Basse-Ville, mais en hiver, il fallait s’accrocher ! Autrefois, les habitants préféraient parfois emprunter des toboggans de glace pour descendre plus vite… Une tradition qui se perpétue aujourd’hui avec la célèbre glissade de la Terrasse Dufferin, où l’on peut dévaler la pente à toute vitesse sur une luge en bois, mais nous n'avons pas tenter, nous glissons déjà naturellement un peu trop a notre goût…
Enfin, nous terminons notre parcours dans le Quartier du Petit Champlain, où l’on aperçoit encore des traces des anciennes marées qui inondaient les rues lors des grandes crues du fleuve. Ici, l’eau a toujours fait partie du quotidien : entre les tempêtes de neige, les inondations printanières et la glace qui se brise au dégel, les habitants ont appris à vivre avec les caprices du Saint-Laurent.
Après plusieurs heures à explorer la ville sous le prisme du fleuve et de l’eau, on repart émerveillés par l’importance du Saint-Laurent dans l’histoire de Québec. Une chose est sûre : Sans lui, la ville n’existerait tout simplement pas ! Et sans cette balade, nos portefeuilles seraient mieux remplis… Mais c'est pour la bonne cause.
16h – Retour à l’hôtel
Après cette immersion dans le passé, retour à l’hôtel pour une pause bien méritée. Certains en profitent pour prendre le goûter un bon chocolat chaud, un petit dodo, un rangement de valise, d’autres préfèrent scroller sur les réseaux sociaux (On ne change pas une équipe qui gagne. ).
19h00 – Dîner spécialité québécoise : La POUTINE !
Impossible de quitter le Québec sans goûter la poutine, ce plat mythique composé de frites croustillantes, fromage en grains (du couic couic que nous avons déjà goûter et que nous aimons déjà d'un amour tendre) et sauce brune bien chaude. Mais d’où vient cette création gourmande ?
Un peu d’histoire sur la poutine : la poutine serait née dans les années 1950, dans un petit village du Centre-du-Québec. Selon la légende, un client aurait demandé à un restaurateur d’ajouter du fromage en grains (Appelé « squick-squick » (Oups, je me suis trompée dans l'orthographe…) À cause du bruit qu’il fait sous la dent !) à ses frites. Le propriétaire aurait alors répondu : « Ça va faire une maudite poutine ! » (« un drôle de mélange » en québécois). Depuis, elle est devenue un incontournable et chaque région du Québec a sa propre version. Nous la testons à Ashton une célèbre chaîne de Poutine.
Verdict ? Un pur régal ! Gourmande, fondante, réconfortante… On comprend pourquoi elle est aussi populaire ici ! Mais attention a la taille, une poutine bébé ou mini, c'est déjà pas mal réservé la poutine régulière aux grosses faims. On arrive pas tous à finir. On ne peut pas dire qu'on ne mange pas…
À demain
Mélinda & Camélia & Elisa
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